Qu’est-ce que le taux d’ouverture dans le marketing de la newsletter ?

Lorsqu’il s’agit du taux d’ouverture (ou « open rate »), vous devez connaître différentes métriques : Le taux d’ouverture est le pourcentage de lecteurs qui ouvrent réellement la newsletter par rapport au nombre total d’abonnés. On distingue à nouveau le taux d’ouverture unique et le taux d’ouverture global. Le taux d’ouverture total comprend toutes les consultations, même si la newsletter a été ouverte plusieurs fois par les mêmes utilisateurs. En revanche, pour le taux d’ouverture unique, seule la première ouverture est prise en compte dans les statistiques. Si ce dernier se situe aux alentours de 20 %, vous faites déjà un bon travail.

Pourquoi le taux d’ouverture joue-t-il un rôle central dans les newsletters ?

Le taux d’ouverture est la monnaie avec laquelle vous pouvez mesurer le succès de votre newsletter. En effet, il vous permet de savoir si vos abonnés* s’intéressent à votre newsletter ou si vous avez beaucoup d’abonnés inactifs. Comme nous l’avons déjà mentionné au début, l’objectif est d’obtenir un taux d’ouverture aussi élevé que possible. Cet article vous explique comment y parvenir. Car à quoi bon avoir beaucoup d’abonnés si personne ne lit votre newsletter ?

Comment calculer un taux d’ouverture ?

Important : vous devez toujours tenir compte du nombre de « bounces ». On désigne par là les cas où, pour diverses raisons, l’envoi de votre newsletter n’a pas réussi. Il s’agit par exemple de l’indication d’une adresse e-mail inexistante ou du blocage de l’envoi de la newsletter par le serveur des destinataires. Vous pouvez supprimer les bounces de votre liste de diffusion et vous concentrer ainsi sur les e-mails délivrés. Celui-ci se calcule sur la base du nombre total d’abonnés* comme suit : ouvertures / (quantité envoyée – bounces) *100 = taux d’ouverture en %.

4 raisons fréquentes pour un faible taux d’ouverture de la newsletter

Avant d’examiner les optimisations possibles, nous voulons vous montrer quatre raisons pour lesquelles le taux d’ouverture est faible.

1. spam accidentel

L’une des raisons les plus fréquentes d’un faible « taux d’ouverture » est que la newsletter atterrit dans le dossier spam. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela : Vous utilisez une adresse e-mail non fiable ou privée pour l’envoi de la newsletter. En principe, vous devriez toujours utiliser l’adresse de votre entreprise. En outre, vous pouvez attirer l’attention des utilisateurs sur la nécessité de sauvegarder votre adresse e-mail comme contact. Ainsi, la newsletter atterrira en toute sécurité dans la boîte aux lettres. Même si, dans la réalité, cela est plutôt inhabituel de la part des utilisateurs. Les données ou les images contenues dans la newsletter sont trop volumineuses. L’envoi de pièces jointes dans les newsletters est généralement une mauvaise idée ! De plus, vous pouvez difficilement savoir de cette manière qui a réellement ouvert ou téléchargé le contenu.Certains fournisseurs d’accès ont des règles très strictes après avoir trié les e-mails dans les spams. Et voici déjà la mauvaise nouvelle : vous n’avez malheureusement aucune influence sur ce point. Pour éviter que vos e-mails ne disparaissent dans le dossier spam de vos abonnés*, des outils de vérification des e-mails comme MailerCheck ou Snov.io peuvent également vous aider.

2. fréquence trop élevée

En fait, cela correspond aussi au premier point : le spam. Vous ne voulez en aucun cas faire fuir vos abonnés* en leur envoyant plusieurs fois par jour une newsletter sans autre valeur ajoutée (ce qui inclut la répétition de la même information ou des rappels constants). Seule exception : un envoi fréquent a vraiment un sens dans le cadre de votre produit et de votre stratégie (p. ex. nouvelles).

3. mauvais objet

Un texte ennuyeux dans l’objet peut avoir pour conséquence que surtout les nouveaux utilisateurs* n’ouvrent pas votre newsletter. Sur les appareils mobiles en particulier, seuls les cinq à sept premiers mots de l’objet sont visibles, ce qui les rend d’autant plus importants.

4. mauvaise heure

Celui qui ne connaît pas l’emploi du temps de son groupe cible n’aura qu’un faible taux d’ouverture de sa newsletter. Cela vaut également pour le jour idéal. Et autant le dire tout de suite : le vendredi n’est pas un bon jour pour envoyer une newsletter (sauf si vous signalez des événements le week-end). Ces quatre erreurs sont des causes fréquentes d’un faible taux d’ouverture. Nous vous expliquons dans les prochains paragraphes comment y remédier au mieux.

Augmenter le taux d’ouverture de la newsletter – avec ces astuces, ça marche !

Les raisons susmentionnées d’un faible taux d’ouverture peuvent être facilement résolues. Avec les conseils suivants, vous pouvez même les dépasser de loin.

À quelle fréquence devriez-vous envoyer une newsletter ?

Le contenu de la newsletter est déterminant pour la fréquence de son envoi. Vous devriez toujours garder à l’esprit les questions suivantes : « Le contenu de la newsletter vaut-il la peine d’être rapporté ? » ou « La newsletter offre-t-elle une valeur ajoutée à mon groupe cible ? Les newsletters que je préfère personnellement lire (actualités exclusives), je les reçois environ une à deux fois par mois au maximum. Plus la fréquence est élevée, plus vous devez offrir de la valeur ajoutée à vos lecteurs* avec le contenu de la newsletter. Il est préférable que les lecteurs* sachent à quelle fréquence ils reçoivent la newsletter dès qu’ils s’abonnent.

Comment concevoir correctement l’objet de votre message ?

Le copywriting est mort ? Long live Copywriting’ ! Chaque mot peut être décisif pour que les abonnés ouvrent – ou non – la newsletter. Soyez conscient que sur un appareil mobile, seuls les premiers mots de l’objet sont visibles dans l’aperçu. Ceux-ci doivent permettre de reconnaître directement le sujet de l’e-mail ou éveiller la curiosité des lecteurs. Il existe également quelques astuces utiles pour un objet fort : utiliser le surnom dans le texte utiliser un emoji particulier créer un FOMO (« Fear of missing out »), par exemple : « 50% de réduction sur les 5 premières commandes », « Enfin une solution à [un problème spécifique au groupe cible] », ou « Vous attendiez ça depuis longtemps ! » L’aperçu, sous la ligne d’objet, est également important : Différents exemples d’objets de newsletter ; source : privée

Il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas d’indication standardisée, de code ou de description d’image (par exemple « Si cette newsletter ne s’affiche pas correctement », « English version below » ; voir image), mais que le contenu de la newsletter soit réellement annoncé sous forme de texte.

Quel est le meilleur moment pour envoyer la newsletter ?

En général, il est préférable d’envoyer la newsletter entre le mardi et le jeudi matin. Si votre groupe cible comprend par exemple des travailleurs*, vous devriez l’envoyer entre 8 et 9 heures du matin au plus tard. Le mieux est donc de le faire au moment où le groupe cible consulte les e-mails pour la première fois. En effet, si vous manquez le bon moment pour que le groupe cible consulte ses e-mails, la newsletter descend toujours plus bas dans la boîte de réception et n’est plus d’actualité. Vous pouvez également tester différentes heures d’envoi sur une période plus longue, analyser le moment où elle est ouverte et choisir l’heure optimale en conséquence.

Comment construire une newsletter pour qu’elle soit toujours ouverte ?

Lors de l’envoi de la newsletter, non seulement le moment mais aussi la structure sont importants. Idéalement, la structure doit toujours être la même, de sorte que vos abonnés* connaissent déjà la structure et puissent ainsi s’approprier un flux de lecture.
Je le sais par moi-même : Dans l’une ou l’autre newsletter, il y a toujours un passage qui m’intéresse et que je cherche à chaque fois. Donnez donc à vos lecteurs* la possibilité de trouver cette section toujours au même endroit et avec le même design. Vous pouvez utiliser des éléments de couleur ou des éléments de texte particuliers (soulignés, en gras, etc.).

Que pouvez-vous faire d’autre ?

Apprenez à connaître votre communauté au point d’adapter votre contenu à elle. Vos abonnés* s’intéressent-ils aux derniers outils de productivité ? Offrez-leur un bon pour cela (et écrivez-le directement dans la ligne d’objet). Une rencontre exclusive est prévue ? Faites-le leur savoir ! Rappelez-leur régulièrement qu’en tant qu’abonné* à la newsletter, ils bénéficient d’avantages particuliers. Et oui, vous pouvez aussi réduire artificiellement ces avantages. Car ainsi, vous n’éveillez pas seulement l’intérêt général, vous alimentez aussi le « fomo ».

Les outils dont vous avez besoin pour votre newsletter

Parmi les quatre outils de newsletter les plus connus, on trouve rapidmail , Sendinblue Mailchimp et HubSpot CRM . Il faut également veiller à ce que les newsletters soient conformes au RGPD ). Vous trouverez ces outils et bien d’autres sur OMR Reviews. Ils vous aident non seulement à créer et à envoyer la newsletter, mais aussi à consulter diverses statistiques, comme le taux d’ouverture ou le taux de clics. De plus, tinypng ou tout autre outil de compression d’images vous aide à ce que vos images dans la newsletter ne fassent que quelques kilo-octets (KB). Ainsi, non seulement vous obtiendrez un temps de chargement plus rapide du contenu, mais le fournisseur d’e-mail de votre destinataire reconnaîtra que la newsletter est optimisée pour la lecture.

Gagner des lecteurs* fidèles grâce à nos conseils

Le succès d’une newsletter dépend de plusieurs éléments. Si vous suivez les conseils ci-dessus, vous gagnerez non seulement de nombreux nouveaux abonnés*, mais vous les inciterez également à rester fidèles et à lire votre newsletter.